Le 30 juin dernier, des extrémistes islamiques ont mis le feu à la maison d’un pasteur dans le village de Buseta en Ouganda. Il est mort brûlé dans l’incendie.
« Votre hostilité envers l’islam a fait ce que vous avez récolté », c’est le message que le frère de la victime a découvert près de la maison du pasteur Isima Kimbugwe, mort brulé dans l’incendie qui a ravagé son domicile, le 30 juin dernier dans le village de Buseta, en Ouganda.
Cet ancien musulman, converti au christianisme en 2017 et devenu pasteur avait pour habitude de partager l’Evangile autour de lui et d’encourager d’autres musulmans à rencontrer Jésus-Christ, relatent les chrétiens de son village auprès de Morning Star News.
Alors qu’il recevait régulièrement des menaces de mort, le pasteur avait quitté son village pour travailler en tant qu’activiste auprès d’une organisation à Kampala, capitale du pays. Après la fermeture de son organisation à cause de la crise sanitaire, le pasteur était retourné dans son village natal.
Le soir du meurtre, Isima Kimbugwe dinait chez son frère, Geoffrey Kadogo avant de rentrer chez lui. « En arrivant, il a entendu des pas à l’extérieur et est devenu craintif, puis il m’a téléphoné pour me faire part de ses craintes », témoigne Geoffrey Kadogo auprès de Morning Star News.
« À 22 h 30, nous avons vu des flammes et de la fumée sortir de sa maison. En arrivant sur les lieux, la maison a été complètement incendiée, et à proximité se trouvait un petit bidon d’essence en acier, une casquette et des notes coraniques. Cela a conduit à cet acte atroce. »
Le pasteur Kimbugwe a été enterré le 1er juillet, laissant derrière lui son épouse et deux enfants, âgés de 10 et 17 ans. Sa famille, également convertie au christianisme, est allée rejoindre des parents dans un autre district.
À ce jour, trois personnes sont suspectées d’avoir perpétré ce meurtre, dont l’une serait impliquée dans de nombreux cas de persécution de chrétiens en Ouganda.
Sarah Bordin